Tout d'abord un grand baraka Allahou fik à Rime car soubhana Allah je cherchais une inspiration pour ce post, et Allah me la mise sur mon chemin dès que j'ai ouvert TIKTOK. Si tu ne la connais pas, je t'invite à la suivre.

Nous vivons dans un monde où les mots ont un pouvoir immense. Ils peuvent encourager, élever, inspirer… mais aussi blesser, décourager et faire douter. Chacun, à un moment ou un autre, a été la cible de critiques, de jugements ou de paroles injustes. Et pourtant, une vérité demeure : les mots des autres ne définissent pas notre valeur.

Dans le Coran, Allah dit à Son Prophète ﷺ :

"Que leurs paroles ne t'afflige donc pas ! Nous savons ce qu’ils cachent et ce qu’ils divulguent."
(Sourate Yâ-Sîn, 36:76)

Parfois, une simple remarque peut peser sur le cœur plus qu’un fardeau physique. Une critique injuste, un regard méprisant, une parole lancée avec dureté… et voilà que le doute s’insinue. Pourtant, ce verset nous rappelle que notre paix intérieure ne doit pas être entre les mains des autres.

Prenons l’exemple du Prophète Mohamed ﷺ. S’il y a bien quelqu’un qui a connu les critiques et l’opposition, c’est lui. Parmi ses plus farouches ennemis figurait son propre oncle, Abû Lahab, un homme qui, loin de lui apporter un soutien familial, s’est acharné à l’humilier, à le persécuter, à le faire taire. Et pourtant, jamais cela n’a freiné le Prophète ﷺ. Il a avancé sans se retourner, laissant derrière lui non seulement les attaques, mais surtout ceux qui les proféraient. Aujourd’hui, Abû Lahab n’est qu’un nom associé à l’échec, tandis que celui qu’il méprisait est aimé par des milliards de personnes.

Il y a dans cette histoire une leçon à en tirer : ceux qui passent leur temps à critiquer finissent par disparaître dans l’oubli, tandis que ceux qui avancent laissent une trace indélébile.

À chaque époque, on retrouve ces figures que l’on a tenté de faire taire. Steve Jobs, renvoyé de son entreprise avant d’en faire un empire. Nelson Mandela, enfermé dans une cellule avant de devenir un symbole de liberté. Malala Yousafzai, réduite au silence par la violence avant de devenir une voix mondiale. L’histoire est remplie d’exemples de ceux qui ont transformé les attaques en moteur de résilience.

Ce n’est pas une question d’insensibilité, mais d’indifférence sélective. Apprendre à distinguer les paroles qui méritent notre attention de celles qui ne sont que du bruit. Il y a des critiques qui construisent et d’autres qui ne sont là que pour blesser. Pourquoi leur accorder du pouvoir ? Pourquoi laisser les jugements extérieurs dicter notre paix intérieure ?

Le Prophète ﷺ n’a jamais perdu de temps à répondre à chaque attaque. Lorsqu’il a essuyé des jets de pierres à Yathrib, ou a été exilé par les Qurayshites avec ses fidèles ou encore lorsque ses compagnons ont été persécutés, il n’a pas laissé la rancune ou la peur guider ses pas. Il a avancé, tout simplement. Et si nous faisions de même ? Plutôt que de nous laisser entraver par les paroles négatives, utilisons-les comme un rappel : notre valeur ne dépend pas de ce que les autres disent de nous, mais de ce que nous choisissons d’accomplir malgré eux.

Une citation pour réfléchir

"Si tu cherches toujours à plaire à tout le monde, tu finiras par perdre qui tu es." 

 Anonyme

Alors, la prochaine fois qu’une parole blessante tente de s’accrocher à toi, pose-toi cette question : mérite-t-elle vraiment de prendre place dans ton esprit ? Si la réponse est non, laisse-la s’envoler. Tu as mieux à faire.

H. A. M.

27/03/2025